
Plusieurs dispositions issues de la dernière réforme des retraites sont entrées en vigueur en début d’année. Des initiatives ont également été prises par les caisses de retraite des auxiliaires médicaux et des expatriés.
Les cotisations de retraite remboursées en cas d’affiliation réduite
Depuis le 1er janvier 2016, les assurés ayant peu cotisé à la retraite peuvent demander à se faire rembourser leurs cotisations vieillesse. La mesure, prévue dans la loi du 20 janvier 2014 réformant les retraites, leur permet de toucher un capital au lieu de percevoir une petite pension sur plusieurs années.
La retraite complémentaire des auxiliaires médicaux alignée sur la retraite de base
Depuis le 1er janvier 2016, les affiliés à la Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes (Carpimko) peuvent prendre leur retraite à l’âge légal (de 60 à 62 ans selon la date de naissance) sans décote sur leurs pensions complémentaires. Auparavant, si ces auxiliaires médicaux partaient avant 65 ans, ils se voyaient appliquer un abattement de 4% sur leurs retraites complémentaires par année manquante.
Attention : cet alignement des paramètres concerne seulement les retraites liquidées à compter du 1er janvier 2016 par les affiliés à la Carpimko nés à partir du 1er janvier 1961. Elles ne s’appliquent pas aux assurés nés avant le 1er janvier 1956 même s’ils liquident leurs droits cette année. Pour ceux qui sont nés entre 1956 et 1960, des règles transitoires sont prévues.
Une meilleure retraite pour certains ex-expatriés
Les Français partis à l’étranger et qui ont été rapatriés ou licenciés à la suite d’une maladie ou d’une invalidité voient leurs droits de retraite s’améliorer. Comme une circulaire de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) l’a officialisé le 10 février 2016, les cotisations vieillesse des expatriés français qui sont confrontés à ce type de situation sont dorénavant prises en charge par la Caisse des Français de l’étranger (CFE). Avant le 1er janvier 2014, aucune cotisation n’était versée et des trimestres « gratuits » de retraite étaient attribués.
Pour en savoir plus, lire l’article : Une meilleure retraite pour certains anciens expatriés