
Pour pouvoir prendre sa retraite, il faut avoir atteint un âge minimum. D’autres bornes existent pour percevoir une pension sans abattement ou pour continuer à travailler.
L’âge légal de départ à la retraite est déterminé en fonction de la date de naissance de l’actif. Il est compris entre 60 et 62 ans pour les personnes nées entre 1951 et 1955. A partir de la génération 1955, l’âge légal est fixé à 62 ans.
Si les actifs sont autorisés à prendre leur retraite à l’âge légal, il leur faut également justifier d’un certain nombre de trimestres de cotisation qui varie également en fonction de leur classe d’âge. La durée de cotisation va de 164 trimestres (41 ans) pour la génération née en 1952 à 172 trimestres (43 ans) pour les générations nées à partir de 1973. Si l’actif ne dispose pas du nombre de trimestres demandé, le montant de sa retraite est alors minoré de 1,25% par trimestre manquant.
Plus de décote à 67 ans
Cet abattement est automatiquement supprimé à l’âge d’annulation de la décote ou « âge de retraite à taux plein ». Cette borne d’âge dépend une fois encore de la date de naissance. Elle est comprise entre 65 et 67 ans pour les générations nées entre 1951 et 1955. A compter de la génération de 1955, l’âge de retraite à taux plein se situe à 67 ans.
Enfin, il existe un âge de retraite d’office fixé à 70 ans. A partir de cet âge, un employeur peut mettre un salarié à la retraite même sans l’accord de ce dernier. L’âge de retraite d’office, appelé « âge limite » dans la fonction publique, peut être inférieur à 70 ans pour certaines professions exigeant des aptitudes physiques particulières. Les contrôleurs aériens sont ainsi contraints de partir à la retraite à 57 ans, les officiers de l’armée à 43 ans et les danseurs de l’Opéra de Paris à… 40 ans !